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Basket LNF : Première marche pour le TGB
Ce soir, à 19h 30, les filles de Tarbes et de Bourges vont entamer une série de 3 ou 4 rencontres qui s’achèvera à Bercy le 17 Mai par la finale de la Coupe de France. En attendant c’est le titre de Champion qui attire toutes les convoitises.
Pendant la phase régulière, les deux équipes ont régné en maître sur le classement. Ce n’est qu’à la dernière journée que les Berruyères ont acquis la première place. Il faut donc maintenant faire table rase du passé et se relancer sur un défi en 2 ou 3 matchs. Pour conserver l’espoir de ramener le trophée en Bigorre, Liz Moeggenberg et ses amies n’ont pas droit à l’erreur au Quai de l’Adour. Même si le contexte sera bien différent, il ne faut pas oublier qu’elles avaient remporté un superbe succès au mois de décembre. C’est le genre de rencontre qu’il faut gagner mais aussi démontrer que l’on est là, et bien là. Une victoire avec la manière peut marquer les esprits. Se donner confiance et semer le trouble dans la tête de l’adversaire est essentiel avant d’aller défier Bourges dans sa salle. En finale, l’impact psychologique est important.
Depuis quelques semaines, les filles de François Gomez ont trouvé leur rythme de croisière et leur jeu est de plus en plus précis et collectif. Les individualités comme Tanisha Wright ou Isabelle Yacoubou sont capables d’amener le danger à chaque instant. Sur les deux oppositions avec Villeneuve d’Ascq, c’est à une véritable démonstration de force que se sont livrées les Violettes. Jamais les adversaires n’ont senti que le renversement au score était possible. A la moindre alerte, un coup de rein suffisait pour creuser à nouveau l’écart. Ce scénario sera probablement plus difficile à interpréter face à Bourges. On n’intimide pas des filles comme Céline Dumerc ou Cathy Melain. Il faudra jouer à 100%, voire un peu plus pour l’emporter. Dans une salle bouillante comme le sera le Quai de l’Adour, il est aisé de se transcender. La victoire demandera une grosse dépense d’énergie, physique mais aussi psychologique. Le bonheur d’un titre se mérite.
(Jacques Terrée)
Mis en ligne mardi 5 mai 2009