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RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES TER : Martin Malvy : « sans les Régions, il n’y aurait plus de TER en France ! »

jeudi 26 novembre 2009

Communiqué de presse de Martin Malvy, président du Conseil régional

Suite à la présentation aujourd’hui par la Cour des Comptes d’un « bilan contrasté » du transfert aux Régions du Transport Express Régional (TER), Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées et président de la commission transports de l’ARF, a notamment déclaré :

« Je me félicite de certaines conclusions du rapport, en particulier concernant « le progrès pour les usagers » et des « services mieux adaptés aux attentes locales » qui ont permis de rendre le TER plus attractif. C’était bien l’objectif des Régions. Lorsque nous avons hérité des TER en 2002, le système était à bout de souffle, certaines études techniques prévoyaient la fin du service sur une large partie du territoire d’ici 10 ans. Sans les investissements des Régions, il n’y aurait plus de TER en France. Ce point ne figure pas dans le rapport ».

Concernant de possibles « marges de réduction des coûts » sur les lignes les moins fréquentées ou la suppression de lignes, le président de la Région Midi-Pyrénées a estimé que cette proposition de la Cour des Comptes était en contradiction avec le principe même de service public. « Nous sommes attachés au service public. On en peut pas dire comme De Gaulle « l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! », « transport collectifs ! transports collectifs ! transports collectifs ! » et ensuite découvrir que cela coûte cher. S’il en va ainsi de tous les services de transports collectifs, bien sûr il faut chercher la maîtrise des dépenses. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes dans un système en pleine évolution avec progression régulière de la fréquentation et une complémentarité qui se développe avec les autres modes collectifs de transports.

Le problème posé par ce type de rapport est qu’il part d’une situation à un moment donné sans se projeter dans le temps. Il y a 7 à 8 ans, les services régionaux étaient pour l’essentiel condamnés. Ce que nous devons accompagner c’est leur développement, viser à doubler leur fréquentation dans les 10 ans qui viennent et ajuster les politiques régionales à cette montée en puissance. C’est en fonction de ces résultats qu’il faudra effectivement se poser des questions, de bilan carbone notamment ».

« Pour ce qui est de la privatisation, je vois mal qu’elle puisse répondre aux préoccupations de la Cour des Comptes. J’y suis pour ma part opposé. Par contre, que la SNCF ait des progrès à faire, j’y souscris pleinement mais ce n’est pas une raison pour céder à la mode » a conclu Martin Malvy.